J’avoue, lorsque je suis tombé sur The Doorman, je n’étais même pas au courant que Ryûhei Kitamura avait sorti une nouvelle bobine. Je m’étais arrêté à son Downrange (2017) plutôt sympathique. Alors, au premier coup d’œil, il faut avouer que la jaquette fait méchamment peur. Le jaune dégueulasse, le regard vide de Jean Reno, la mise en page de DTV sans le sou, ce n’est clairement pas super.

Pour les amateurs de sympathiques petites séries B nerveuses, l'arrivée d'un nouveau film signé Ryūhei Kitamura est toujours de très bon augure. On l'a vu avec "Midnight Meat Train", "No One Lives" ou encore "Downrange", le réalisateur japonais exilé aux États-Unis a ce don irrésistible de s'emparer d'un pitch minimaliste pour le dynamiter dans une spirale de violence dont la folie n'a de.

Il n’y aurait probablement pas grand chose à dire de ce film s’il n’était réalisé par le redoutable Ryūhei Kitamura (Versus, l’ultime guerrier à Downrange, en passant par Azumi et Godzilla, Final Wars). The Doorman donc, qu’on pourrait traduire —même si ça sonne clairement moins bien, soyons clairs— par « Le Portier », « Le Concierge », ou plus exactement «Le Groom » (comme il y a Le.